vendredi 28 mars 2014

Mise en selle et courbatures!

Ce soir, petite séance de mise en selle avec A. sur ses chevaux et sur le mien.

J'aime évoluer même si sur le moment je pense que je dois être l'élève la plus désagréable de la Terre.

Sans rire, je passe mon temps à râler. Schtroumph grognon à côté, c'est de la gnognote.

Faut que j'apprenne à la f****r et à me concentrer.

Bref, petite séance pour apprendre à pousser. Dans peu de temps je serai prête pour l'accouchement!

En attendant Amadeus comprend divinement bien ce que je lui demande... Si je le lui demande correctement!

Ça mérite encore du travail mais ça va le faire!

J'ai besoin d'apprendre à focaliser mon focus. Oui bon, vous avez compris.

En attendant, A. me fait toujours me dépasser.

En fait dans l'ordre je suis vraiment bien entourée.

C. est mon âme soeur, celle qui a toujours les mots justes pour réconforter et donner du courage. Celle qui va soutenir et apporter son aide. C'est mon rayon de soleil. Mais ça c'est pas nouveau.

A. c'est ma bombe d'énergie et mon moteur. J'adore travailler avec elle, elle m'oblige l'air de rien à me dépasser et je réalise que je suis capable de bien plus que je ne l'imaginais.

C. aussi a cet effet mais c'est complètement différent.

Ce soir je me suis retrouvée à galoper à cru sur Vinci dans la carrière, alors que c'est le truc que je n'ai jamais osé avec Amadeus.

J'ai toujours imaginé que je ne saurais pas gérer les transitions descendantes sans me vautrer.

Bah faut croire que j'en suis capable.

Y'a plus qu'à motiver Amadeus pour tenter ça avec lui. Et si je me vautre...

Bah, je me vautre. Je me relèverai bien.

Enfin bon, une séance bien enrichissante. Pour Amadeus comme pour moi je pense.

Quelques photos pour illustrer tout ça!







mercredi 26 mars 2014

Évolutions et frustrations.

Enfin.

Je prends un peu de temps pour revenir à tête reposée sur mes dernières séances avec Amadeus.

Amadeus est juste un cheval absolument extraordinaire.

Il est d'une intelligence qui me sidère, sans parler de sa bonne volonté incroyablement généreuse.

Notre problème à tous les deux, c'est moi.

Je m'explique.

Je n'ai jamais appris à monter à cheval.

Ce qui est évident pour d'autres est d'une complexité frustrante pour moi.

Galoper à juste? Incurver? Déplacements latéraux?

S'il vous plaît, parlez moi français, je patauge.

Donc voilà.

Je suis ignare en matière d'équitation (ce n'est pas une critique, c'est un fait) et c'est inévitablement, et malheureusement Amadeus qui en fait les frais.

C'est systématique.

A cheval, mon pauvre Loulou fait l'inverse de ce que j'attends de lui, et je sais pertinemment que le problème vient de moi, vu l'état de colère dans lequel je me mets.

Hélas, j'ai beau avoir conscience avec le recul que la seule chose qui m'énerve, c'est moi même, sur le moment je suis trop en colère (contre moi même) pour réagir de façon rationnelle.

Amadeus se voit donc plongé dans un abîme d'ordres contradictoires et imprécis, et en essayant de trouver les bonnes réponses, il fait "mal" (c'est faux, je veux dire que le résultat n'est pas celui que je veux mais on sait tous que c'est de ma faute).

Bref, il est le bouc émissaire de l'histoire, le pauvre.

Alors voilà mon problème, je ne sais pas monter à cheval.

Je sais tenir à cheval,  j'ai un bon équilibre, au trot, au galop, au pas.

Je suis sans aucun doute capable également de sauter.

Mais bon, dans les détails, je manque de précisions, de muscles, d'impulsion.

Avec le recul, je pense qu'Amadeus et moi serons des partenaires extraordinaires à cheval.

Ce n'est qu'une question de maîtrise.

J'ai cette certitude parce que je me souviens de mes premiers pas dans le travail à pied.

Quelles crises de nerfs!

Même configuration. Je ne savais pas faire, je ne savais pas me servir de mes outils, et Amadeus, en cherchant les réponses, essayait tout et n'importe quoi.

Combien de (tristes) fois ai-je perdu mon sang froid!

Aujourd'hui, nous évoluons à pied et parfois en liberté avec un plaisir partagé purement grisant (sauf quand je crache mes poumons parce que je suis d'une endurance tout à fait hilarante).

J'ai appris à me servir de mes outils, de mon corps et ça va mille fois mieux.

Amadeus est connecté, toujours prêt à me faire plaisir, et se régale (ou c'est ce qu'il y paraît)...

Donc finissons sur une touche positive.

Je sais que j'en suis capable. Je peux le faire. Nous pouvons le faire tous les deux.

Il faut que j'apprenne.

A moi les leçons de mise en selle laborieuses et douloureuses.

Le chemin est long, et peu importe la finalité, l'important est que je le parcoure avec Amadeus dans le calme et la confiance.

J'ai encore beaucoup de travail à pied pour obtenir la suite.

A moi d'apprendre à faire les choses une par une.

C'est Amadeus qui va devoir s'armer de patience, jusqu'à ce que je comprenne son langage et que je sache le parler...

Horsemanship power :-)


mercredi 5 mars 2014

Naissance d'une passion

Et voici ma participation à la cavalcade des blogs, avec les aimables encouragements d'A.




La passion du cheval, soyons honnêtes, quelle petite fille ne l'a pas eue?

Laquelle d'entre nous n'a jamais rêvé d'avoir son propre poney, parfait et complice?

Celui qui vient vers vous oreilles dressées, et qui vous accueille comme si vous étiez l'un des siens?

Celui qui vous comprend sans même que vous commenciez à parler?

Nous l'avons toutes rêvé, ce poney.

Nous avons toutes eu un jour cette passion du cheval cette idée fantasque que CE cheval là, dans ce club, c'était NOTRE cheval, celui que nous seule comprenions et qui ne communiquait qu'avec NOUS.

Bref. Ma vraie passion, que je croyais être celle que je viens de décrire, se révèle un peu différente.

En ce qui me concerne, elle s'est installée de façon tout à fait inattendue dans mon quotidien, il y a 3 ans ou presque.

Et tout commence le jour du sauvetage d'Amadeus.

Initialement, je devais participer au financement d'une famille d'accueil pour sauver ce poulain de la boucherie.

A son arrivée, il était complètement sauvage, et c'est là que j'entre dans un monde parallèle.

J'efface tout ce que j'ai appris et connu jusqu'à maintenant, et je recommence.

Ce cheval là, il ne sait rien faire en dehors de vivre sa vie de cheval.

Je ne peux pas l'amadouer à coup de bonbons.

Je ne peux pas l'approcher, le toucher, encore moins l'attraper.

Mais voilà,  il faut croire qu'à la passion rien d'impossible...

Un jour nous constatons qu'Amadeus boîte terriblement, et aucun vétérinaire n'est en mesure de faire un constat quelconque.

Il n'a même jamais porté de licol, alors le faire marcher en longe....

Je passe chaque jour le plus clair de mon temps libre à lui demander de m'accepter, de me laisser venir à lui sans me craindre.

Chaque jour je grimace de le voir souffrir à chaque pas.

Evidemment pouvoir étudier chacun de ses pieds permettrait d'écarter certaines hypothèses ou de trouver l'origine du mal...

Mais il est toujours sauvage, le poulain bancale!

Un soir, n'y tenant plus, je le tente, je me dis qu'après tout, il sentira forcément que je ne lui veux pas de mal...

Je m'approche, et lentement, avec force politesses, je lui demande de me prêter ses pieds.

Amadeus accède à ma demande sans ciller.

Et c'est là.

C'est là que (re)naît ma passion.

MON cheval, celui qui m'a compris avant que j'ai commencé à parler, celui qui m'a fait confiance, MON partenaire.

Amadeus est mon moteur, mon générateur de crises de nerfs, ma motivation pour recommencer, pour entreprendre, pour remettre en question...

J'ai la passion du cheval depuis aussi loin que je me souvienne... Depuis Amadeus... J'ai la passion d'Amadeus... C'est encore plus dévorant...








lundi 3 mars 2014

Une balade ponctuée de rires... en cascade!

Dimanche 2 mars, rendez-vous à 14H au QG pour une belle balade en perspective.

Tous nos poneys étaient comblés de sortir, et Belle nous a regardé partir avec envie!

Bref, une fois tout le monde préparé (tressé et tout! :) ),  nous voilà partis pour 2h de baroudage entre les arbres.



Nécessairement, il a fallu que je fasse l'animation... Ma grande spécialité est de mettre la sangle à l'envers. Entendez, le côté élastique du mauvais côté.

Forcément, quand il s'agit de ressangler avant de monter, ça marche moins bien ^_^

Et voilà comment aux premières foulées un peu toniques d'Amadeus, je gliiiiiiiiiisse inexorablement.

Le ridicule ne tuant pas, voici les captures de vidéo, car, oui, ma chute a été immortalisée par ma chère compagne A. (sa page, juste là!).















Hop là!




C'est mal engagé!








Et voilà une belle vautre en bonne et due forme!



En fin de compte, tout le reste de la balade s'est bien passé, Amadeus a été chou comme tout, un vrai poneychou avec une tête de trop mignon (n'est-ce pas A. ?).

Je lui avais mis la cordelette que C. et A. m'ont offert le mois dernier (mon poney d'amour avec son string, comme je dis :p ). 

J'ai essayé de ne pas ou presque toucher à mes rênes et de lui demander de réagir essentiellement à mes jambes, et le poids de mon corps pour les allures descendantes.

Eh ben, super bon élève.. ou super bon maître? Bref, super loulou! On y viendra, j'y crois :-)

L'épisode bluffant de l'après-midi, nous croisons de loin un couple de cavalières, qui semble-t-il, changent de chemin et passent un fossé pour venir jusqu'à nous. 

C. mène Satine jusqu'à elles et là... 

Elles passent tout simplement sans même nous saluer (nous nous étions toutes arrêtées quand même!) puis remontent le pré au petit galop....

Je crois que je peux me permettre de critiquer.

Quelle bande de .... 

Après réflexion, nous sommes tombées d'accord qu'il était normal que les gens prennent les cavaliers pour des gens hautains et désagréables..

Tsss, fallait les voir, sans casque, mais leurs chevaux harnachés jusqu'à la douleur... 

Comme si le plus gros danger venait de là... 

Comme si un mors aussi dur était efficace en cas de panique (comprenons, un cas de figure où l'animal cherche par n'importe quel moyen à sauver sa peau..)..

Ah ceux-là, ils n'étaient ni pieds nus, ni bouche nue! 

Les pauvres... Même pas le droit de dire bonjour aux copains!

Bref (je suis le chien de The artist).

Et une dernière illustration de A. sur Taylor, dans un esprit un peu... bissextile?