mercredi 15 octobre 2014

I'll Be Back...

Ô joie, Ô Bonheur.

Enfin, je reviens au pré dans le calme et je prends mon temps.

Hier je suis passée en courant d'air, Amadeus est venu de lui même dans le pré, j'ai papouillé dix secondes et je suis repartie.

C'était pas le moment.

En vrai c'est le moment qu'à choisi Jersey pour passer sous la clôture et mettre dix minutes à NE PAS REVENIR parce qu'elle ne se souvenait plus par où elle était sortie... '-_-

Bref, heureusement, un voisin bienveillant était là et me l'a rapportée... Quelle sale bête ce mini fox. <3

Ouaip.


Ce soir donc, (oui oui, je reviens à mes moutons), ce soir disais-je, je reviens au pré. 

Déjà, de loin Amadeus vient de lui même, content de me voir. 

J'arrête d'avancer et je le laisse venir, c'est si bon. 

Il approche en douceur et je le salue amoureusement.

Ce que je peux l'aimer, ce poney.

Il vient poser sa grosse tête près de moi, je le serre contre mon coeur.

Il m'a manqué. 

Mon gros loup doux.

Je lui enfile le licol en lui demandant son avis et nous voilà parti pour... pour rien du tout!

Je l'attache à sa place et je papouille. Je brosse, je grimpe sur son dos pour lisser le poil de l'épaule, je cure les pieds, je démêle crinière et queue... 

Bref je glande.

A. laisse la place au paddock et je tente deux ou trois trucs en liberté, mais le coeur n'y est pas (et en plus mon carrot stick est pourri, faut que j'investisse). 

Je n'ai pas vraiment envie de travailler. Amadeus le sent et il est amorphe mais toujours souriant, comme il en avait l'habitude avant que je devienne tortionnaire.

Je lui enlève la cordelette, j'attends un peu et je le ramène au pré.

Il part plein gaz pour rejoindre les copains. 

Et moi je reste là. 

A respirer le plus d'air possible de cet environnement qui, je m'en rends compte, m'a tellement manqué. 

A le respirer à m'en faire éclater les poumons.

Bon sang que c'est bon. 

Cette liberté. Ce calme. Cette beauté. Cette douceur...

J'ai même pas pris une photo.

Je me suis gavé le coeur de cette félicité.

Qu'est-ce qui m'a pris de fuir ce paradis?....