dimanche 27 avril 2014

Randonnée concept : ascenseur émotionnel.

Hier, A. sa maman et moi partons pour une randonnée all day long du côté de M*****.

Arrivée au pré vers 11H, nous préparons les chevaux et partons vers 12H.

L'idée était d'aller rejoindre les anciennes colocataires de pré d'A. et sa maman.

Après plus d'une heure de marche et une pause déjeuner en bonne et due forme, nous voilà arrivées à la jonction entre le chemin de la balade et l'ancien pré des filles.









Nous voici un groupe de 7 cavalières, d'horizons largement différents.

Je me sens un peu comme une bête curieuse, avec mon gros de 4 ans en side pull et pieds nus. A. et sa maman sont également pieds nus et en side, mais j'ai quand même le plus jeune de la bande.

Balade mode PTV enclenchée, nous passons des ponts, des étendues de sable, des cailloux, des pentes, des côtes, de grosses flaques d'eau...

J'ai la satisfaction perfide de constater qu'Amadeus traverse ladite flaque géante sans discuter tandis qu'un de nos compagnes enrênées, ennasurées, saucissonnées "à mors" (hé hé) se retrouve propulsée par un saut de panique pour échapper à l'obstacle après s'être battue avec sa monture.

C'est petit, mais j'ai kiffé.

Bref, nous rejoignons notre destination, M*****, et sur place, A. sa maman et moi décidons de mettre pied à terre pour soulager les chevaux et faire une pause.

Après cette petite pause, A. me propose d'aller faire le tour des lieux pour passer des escaliers, des ponts de bois... Je la suis volontiers.

Nous voilà parties à monter et descendre des escaliers, des côtes, des pentes, laisser nos chevaux galoper à toute balle sur un vieux terrain vague. Le bon-heur.

Sur le retour A. me propose de passer par la rivière, et de la traverser. Toujours partante pour faire faire de nouveaux exercices à Amadeus, j'accepte avec enthousiasme.

Nous voilà donc entrant dans l'eau et traversant le lit pour aller rejoindre une petite plage qui remonte en douce vers la rive opposée.

C'est là que ça se complique. A. veut faire le tour pour remonter par la plage, mais Taylor s'enfonce avec les postérieurs, et décide de sauter directement sur ladite plage au lieu d'en faire le tour.

La plage a une largeur tout juste égale à la longueur de Taylor.

En sautant, il est allé se cogner la tête sur le tronc d'arbre en face et il a les postérieurs dangereusement au bord de la plage, prêt à glisser par l'arrière dans le lit de la rivière.

Je suis juste derrière et n'attends pas l'avertissement d'A. pour faire faire demi tour à Amadeus et attendre mon tour sur le petit promontoire de sable au milieu du cours d'eau.

Mais voilà, Amadeus s'enfonce terriblement et je le sens forcer pour dégager ses antérieurs et essayer d'atteindre la dunette.

Avec mon poids, il n'y arrive pas. Il essaie une fois, deux fois, mais n'y parvient pas.

Je me déporte vers l'arrière pour libérer son avant main mais c'est encore insuffisant. Je le sens s'écrouler sous moi dans le sable et arrêter de lutter.

Mon pied gauche est coincé dans l'étrier, je me bats pour me libérer et je descend aussi vite que possible.

J'ai de l'eau jusqu'aux cuisses mais je m'en fiche.

Amadeus est couché dans l'eau, les antérieurs pliés sous lui et du sable jusqu'au poitrail.

Il a la tête posée sur la dunette de sable et les yeux mi-clos.

Il ne fait pas même mine de se relever.

Je ne sais pas comment j'ai gardé mon calme. Quand je revois cette image de mon poney résigné, j'ai juste envie de pleurer.

Je monte sur la dunette de sable, tire légèrement mes rênes vers le haut et l'encourage. "Allez mon bonhomme, lève toi!".

Je suis dans un état second, je ne réfléchis pas.

Tout ce que je me répète c'est "Mon dieu mais comment on va faire pour le relever?".

Il a l'air profondément enfoncé dans le sable et je ne sais pas comment il va avoir la force de dégager ses antérieurs.

A mon appel, il se redresse et parvient aussitôt à monter sur la dunette.

Les 4 pieds sont hors d'eau, je respire.

Je regarde autour de moi. Pas question de le mener,  même à pieds, vers la plage qui monte en douce. Je sais maintenant que c'est trop profond et qu'on y arrivera pas. On est trop fatigués lui et moi.

J'avise en face une remontée creusée dans la rive, un peu abrupte mais accessible.

Je passe devant, de l'eau jusqu'au genoux et je tâte le terrain. Là, le sable est assez tassé, on ne s'enfonce pas.

Je me tourne vers Amadeus "Viens bonhomme, là c'est bon on peut y aller".

Amadeus me suit sans hésiter, dans le calme. Je passe sur le chenal de sable, et grimpe sur la rive.

Je lui laisse de la place pour pouvoir sauter sur la rive sans m'écraser à la réception.

Il saute, et à l'arrivée son pied gauche se plie par l'avant au dessus du paturon et j'entends un craquement sinistre.

Je retiens ma respiration mais Amadeus est debout, enfin au sec, et à l'air de bien se tenir.

Il est fatigué mais calme. Je l'observe et ne vois pas de signe de douleur, il se porte.

Je le fais marcher un peu, prise d'une sourde anxiété. Je me dis qu'il s'est cassé le pied, que j'ai tué mon cheval.

Mais non, il marche bien, pas de boiterie. Je fais le tour et constate un clip de la sacoche de randonnée défait. Je décide d'en déduire que c'est ce que j'ai entendu craquer.

Je prie pour que ce soit seulement ça. Dans le doute, sur les conseils de tout le monde, plutôt que de le laisser refroidir, nous repartons aussitôt pour le retour.

Au bout de 15 minutes je fatigue, je sens qu'Amadeus traîne, je décide de mettre pied à terre et de marcher une bonne demi heure au moins.

Ça m'a valu la surprise de nos acolytes harnachées qui n'ont pas vraiment compris l'utilité de ma descente puisque j'avais l'habitude de sortir régulièrement avec Amadeus, mais bon... Chacun voit midi à sa porte. J'aime autant ne porter aucun jugement.

Enfin, nous faisons une pause d'une vingtaine de minutes et laissons brouter nos poneys après avoir quitté nos compagnes de balade.

Après ce repos bien mérité pour tous, nous marchons encore un peu et remontons quelques centaines de mètres plus loin.

Amadeus, pourtant refroidi, n'a pas l'air de boiter et réclame même à trottiner.

Il est un peu reposé et je le sens mieux, mon inquiétude s'estompe un peu.

A 20 minutes de l'arrivée, d'un commun accord nous mettons toutes les 3 pied à terre et dessanglons.

Amadeus a vraiment l'air moins crevé et une fois arrivés au QG, je desselle aussitôt et le laisse libre de vaquer, après avoir soigneusement curé ses pieds.

Je reste inquiète et il me tarde d'aller le retrouver au QG cet après midi pour voir comment il va.

Cette balade était absolument magnifique. Plus de 5 h de randonnée pendants lesquelles Amadeus a été parfaitissime, en toutes circonstances.

J'ai eu très, très peur pour lui, pas une seule seconde je n'ai pensé à moi.

Plus jamais, j'espère, je ne le mettrai en danger comme ça. J'aurais du analyser. Je n'ai pas réfléchi avant d'agir.

J'aurais du faire le point sur le fond du lit de la rivière avant de m'engager.

Maintenant que c'est fait, c'est fait. C'était beaucoup d'émotions, et j'en ai rêvé toute la nuit.

La touche positive, c'est qu'Amadeus a encore été parfait.

Il a droit à du repos pour au moins une semaine je pense!

Poneychou, je suis tellement désolée..






vendredi 25 avril 2014

Happy B. Amadechou!!



Aujourd'hui, voilà 3ans qu'Amadeus partage ma vie et l'illumine!!


Cette année il fête ses 4 ans!


Alors ce soir, je suis venue le voir avec un esprit tout nouveau. Mon cadeau pour lui, c'était ma patience!


Et ça a payé! Bon, bien épaulé par A. aussi, qui voit d'un oeil extérieur les détails qui me permettent de débloquer certaines situations.


Donc ce soir, nouvel essai avec le van, avec la promesse faite à moi même que je garderai mon calme.


Quand j'arrive (un peu tard) tout le monde est déjà au fond du pré à s'exercer.


J'attrape Ponylove, un coup de brosse, je selle, et en avant! Je galope rejoindre tout ce beau monde au pré.


Première surprise, Amadeus ne résiste pas quand je lui demande de se diriger vers le pré.


Deuxième surprise, je demande le galop, il le prend presque aussitôt, et là où je m'attends à ce qu'il bombarde comme un dingue pour rejoindre les copains, eh bien il se tient divinement bien dans un galop cadencé que je suis avec délices.


Troisième surprise, je l'arrête plutôt finement, je descends aussitôt pour attendre mon tour, il ne bouge pas et broute tranquillement. Pas de batifoleries avec les copains.


Bon... J'ai bien fait de faire de petits exercices de respiration avant d'aller le chercher on dirait...


Faut que dire que j'ai commencé en lui souhaitant bon anniversaire, peut-être a-t-il compris l'intention?


Enfin, Braco monte dans le van sans problème, aussi bien que sa longueur et sa hauteur le lui permettent! :)


Puis je tente mon tour. J'ai dit "Je reste calme". Alors même si en grande sportive que je suis j'ai mal au bras au bout de 2 minutes, je ne lâche pas, et essaie de rendre toute pression dès la première cession.


Aucun doute que je manque encore de finesse à ce sujet mais ça viendra.


Rapidement Amadeus pose les antérieurs dans le van mais pour le reste il bloque, et commence à ne plus vouloir monter du tout en me faisant son coup du rouleau compresseur de l'épaule.


Je m'écarte et le mets sur un cercle, le fais changer de main sur le cercle et il a l'air vraiment à l'écoute.


J'y reviens, je me dis '"t'es pas assez concentrée, FOCUS" alors, par la petite porte de devant, je me concentre à mort sur la voiture devant, histoire de regarder plus loin qu'à l'intérieur du van.


Ça suffit pas! XD


Donc deux choses: soit je fais mal quelque chose, soit il y a quelque chose de différent qui le gêne.


Pas de surprise, ça venait de moi.


A. me fait remarquer que chaque fois qu'il recule je recule aussi.


Je lui donne le confort dans la mauvaise réponse.


Évidemment je fais ça parce que j'ai pas envie qu'il me marche sur les pieds.


En fait si je reste statique, y compris quand il recule, il comprendra que la réponse ce n'est pas ça.


Preuve à l'appui, A. le prend et Amadeus monte comme une fleur en moins de 10 minutes.


Bon. Je le prends et essaie à nouveau. Miracle! Je n'ai même pas besoin de tirer sur la longe! Un simple doigt pointé et le stick qui se lève légèrement, Amadeus monte d'une seule traite sans hésiter.


Danse de la joie!


Finalement, nous changeons de côté et je recommence l'exercice de l'autre côté de van, même réponse. Je reste statique, je demande la même chose, il monte (un peu moins facilement mais ce côté c'était nouveau) entièrement en moins de 5 minutes...


C'était déjà merveilleux!


Mais Amadeus m'en a donné encore plus!


Tous les chevaux finissent par êtres relâchés et retraversent le pré. Le van sort par l'arrière et A. Cé. et moi devons donc remonter le pré (et il est grand, le bougre!).


Je décide donc, puisque j'ai toujours Amadeus avec moi et qu'il est sellé, de remonter en selle. Deux premiers essais, monsieur bouge au montoir. Je finis par prendre la rêne côté montoir pour bloquer le bout du nez si tentative d'avancer et je monte.


Amadeus immobile. Biiiieeeen.


Et c'est pas fini!




Après ça, nous remontons le pré, et ayant au départ trèèèèèès envie de galoper, je décide finalement de remonter au pas avec les filles.

Je rappelle qu'Amadeus était du coup tout seul touuuuuuut à l'opposé de ses copains qui étaient sortis du pré pour aller flâner dans les paddocks attenants.

Je me dis donc que remonter au pas c'est bien pour l'obliger à se tenir et à ne pas céder à la tentation de bombarder pour rejoindre le troupeau.

Je suis restée scotchée. J'avais un poney super à l'écoute, qui ne tirait pas le moins du monde. Qui n'a pas cherché une seconde à forcer l'allure. Qui a respecté un bon pas sans essayer de prendre la main.



Et comme un anniversaire c'est toujours génial, il restait deux tonnes de bonne volonté à Loulou.

Sortis du pré, je l'emmène vers le grand portail de la carrière, qu'il passe à cheval sans problème (juste le temps que j'arrive à organiser comment j'allais manoeuvrer XD c'était le plus dur).

Je soulève un fil plus loin, et je me penche... Il passe dessous avec moi sur son dos... 

Puis je me dis, on va se lâcher un peu. Je lui demande plusieurs départs au galop,  à la jambe ce n'est pas encore parfait mais à la voix et aidée du stick, ça se met pas mal en place. 

Finalement A. me lance "Aller tu sautes les troncs!"... Aller pourquoi pas! Je lance Amadeus, il refuse une fois ou deux, j'ai du mal à tout gérer en même temps et je vais devoir apprendre à le "cadrer avec mes jambes".

Il finit par sauter, de tout près, presque à l'arrêt d'abord, puis au trot.

Enfin, comme il se dérobe, je l'emmène plus loin, lui fais faire demi tour et le renvoie vers les troncs... Sur notre passage, l'obstacle de pneus... Sur le moment je n'ai pas idée de m'y lancer parce qu'il y a un pneu qui traîne derrière mais Amadeus, lui, à l'air d'en avoir envie. 

Non content de le laisser suivre son idée puisque ça à l'air de lui faire plaisir, je le pousse. Et là... Il me saute les pneus!! Puis je l'emmène à nouveau sur les troncs, qu'il saute!!

Oh Joie!! XD 

Il faut savoir que ces pneus, jusqu'à cette semaine Amadeus ne les avait jamais sauté, même à pied.

(La vidéo par A.  .)

Je ne savais pas l'obliger à se prendre en main et y aller. 

A. m'a montré comment faire, et j'ai réussi à pied, à obtenir qu'il les saute, sans élan. 

Et il y arrive bien!

Je pense qu'il a pris confiance en lui. Il s'est dit "je peux faire ça! j'y arrive! et ça plaît à mon bipède!".

Bon, peut-être n'a-t-il pas la capacité de se dire ça, mais j'aime le penser!

En tous cas, ce soir, ça a été exceptionnel, j'arrive pas à "dé-sourire".

A la fin je l'ai laissé pousser le galop avant de desseller et le laisser là dessus, il a galopé comme un fou et en plus de galoper à juste la plupart du temps (selon les observateurs, moi je suis incapable pour le moment de le voir!), il aurait même changé de pied dans un virage!

Quel déclic! Je ne sais pas quoi dire! Je suis si fière de lui! Il commence à prendre confiance en lui et ça à l'air d'influer sur sa façon d'être. 

Poneylove <3 Merveilleux anniversaire mon Poneychou <3 Ma révélation.




Je me calme, je retourne à mon yoga.





lundi 21 avril 2014

Yoga? Sophrologie? Lexomil®?

Séance plus que mitigée aujourd'hui.

Le plus, c'est Amadeus. Le mitigé, c'est moi.

Travail pour entrer dans le van grâce à A. et sa maman qui sont décidément des perles.

Toujours dans l'objectif label loisir du 28 mai, nous avons travaillé à entrer dans le van.

Amadeus, la bonne volonté à l'état pur, et moi... moi... tout ce qu'il y a de plus honteux à l'état pur.

Amadeus est rentré dans le van deux fois, la seconde fois, on a fermé la barre derrière lui et il y est resté dans un calme parfait, y compris quand les copains ont débarqué plein cul galop à travers le pré.

Juste avant, nous avions placé de nouveaux "obstacles" label loisir dans la carrière, qu'il a passé sans problème.

Il a passé trois fois des portails, bien qu'encore imprécis, surtout sur le "je reste en place pendant que tu refermes", il a été génial.

Puis après tout ça, j'ai retravaillé dans la carrière, pas, trot.. pas... trot.... galop, ah non, pas galop.

Ça ne vient pas. Je ne sais pas comment lui demander. Et nous voilà partis pour un conflit.

Je me déteste.

Pourquoi, mais pourquoi je ne peux pas rester calme????

Pourquoi, comme l'enf**** qui me sert de père, je ne peux pas rester calme et posée? Pourquoi je perds patience à chaque fois????

Je ne serai jamais "a horseman". Je suis incapable de me maîtriser.

Amadeus mérite mieux que moi, le pauvre.

Quand je vois tous les moments magiques qu'on passe ensemble, je me déteste de le remercier comme ça.

Ces deux derniers jours ont été fabuleux, on est sortis, on a fait des tas de choses en extérieur, Amadeus commence vraiment à être infiniment léger.

Mais moi... pfff. ... Mais quelle pourrie quoi.

Mais même ce soir. Il a été juste top, et je me suis fâchée parce que j'obtenais pas de départ au galop, pas de tenue dans les allures, pas de reculer sur une barre au sol... Pour ce fameux reculer, je me fâche comme un vulgaire maquignon. Je lui tire sur le pif (je mériterais qu'on me fasse la même chose).
Je finis par changer de sens, et là.... j'obtiens un reculé dynamique, droit et à moins de 2 grammes de demande..... J'hallucine la légèreté et la précision avec laquelle il me l'a donné.
Pourquoi pas dans l'autre sens?

Pas la moindre idée. Mais me fâcher n'aura servi à rien. Plus je me fâche, plus je me déteste.

Alors que j'aurais du arrêter la séance bien avant.

En fin de compte il m'avait déjà donné bien plus que d'habitude.

Il n'a pas discuté mes demandes de direction. Il a marché le long de la piste dans la carrière. Il a trotté le long de la piste sans faire (trop) d'écart. Bon, il n'a pas tenu l'allure, ça m'a énervé.

Alors que j'aurais du féliciter son effort dans la maitrise de la direction. J'ai fait des voltes, des diagonales, il n'a pas résisté.

Je suis une sous-m*** .

Une rien du tout de me mettre en colère alors qu'il est adorable.

J'en ai trop fait. Je vais le braquer et tout sera à refaire.

Je sers à rien.

Mais bon sang de bon soir comment je vais faire pour réussir à maîtriser mes émotions? J'en ai marre de sortir de mes gonds sans rien pouvoir y faire, et en plus, d'obliger tout le monde à me supporter!

Quelques photos de nos deux dernières sorties, histoire de garder en mémoire les BONS MOMENTS, les BEAUX EFFORTS, les CADEAUX MAGIQUES qu'Amadeus me fait....

En attendant, je vais faire des exercices de respiration... "Ahouuuum. Un cercle est un carré, un carré est un cercle...Ahouuuum."

No stress pour Amadeus

Super treck à pieds! Plus dur pour le bipède que pour le poney!

Reculé superbement exécuté par Amadeus dans un passage étroit

C. et Belle, A. et Taylor, Amadeus et moi chacune dans notre passage étroit

Un bon pipi et ça repart

A. et moi en escalier

Poney chou et moi à pieds pour soulager un peu le dos


Y'en a un plus musclé que l'autre...

Trotting en légéreté 

Nouvelle descente pour soulager le dos et finir la balade à pieds

On est pas encore prêts pour le CSO mais c'est déjà très bien!

Confiant poneychou <3






mardi 15 avril 2014

Vieil adage sans queue ni tête.

Plus c'est long, plus c'est bon.

Voilà ce qu'il en fait, Amadeus, de votre adage à la c**.

Ce soir, ayant très envie de concrétiser le projet de participer aux Labels Loisirs le 28 mai prochain, Amadeus et moi avons pratiqué quelques exercices.

A. nous a installé:

- une bâche bleue avec des tonneaux qui font très peur,
- un portique de rubalises flottantes,
- un petit obstacle en croisillon,
- un plot avec un objet dessus qu'il fallait transporter à un autre plot,
- 3 plots pour faire un trèfle.

(Quelle efficacité, cette A., je vais l'embaucher comme lad, je la paierais en cannelés au chocolat :p )

Amadeus et moi passons les "obstacles" à pied pour commencer. Puis, je prends un petit tapis par là, je lui jette sur le dos, et Hop! Saut de sioux, je grimpe sur son dos pour tenter tout ça à cheval.

Oui non mais non. Moi je fais ça à l'arrêt hein :p


La dernière fois que j'ai voulu passer le portique de rubalises à cheval, j'ai eu droit à un refus.

Mais cette fois-ci, tout du premier coup! Une hésitation à chaque fois mais pas mal du tout.

Le croisillon a failli être relégué aux oubliettes, mais dès qu'Amadeus a tourné les talons, je l'ai stoppé. J'ai respiré. J'ai attendu un peu. Puis je l'ai invité à y aller. Pour de vrai.

On a pas sauté, mais on l'a passé sans tout déglinguer.

Danse de la joie!




En tout et pour tout, ça nous aura pris une dizaine de minutes.

Après ça, je suis descendue, j'ai donné un bonbon, et fin de la séance.

Merci, au revoir.

Je crois bien que je commence à comprendre qu'Amadeus a besoin de travailler peu, mais bien.

La longueur des séances viendra plus tard.

Je suis fière de lui. Il a été génial.

Et je suis fière de moi. Je suis restée calme, je me suis arrêtée à temps, et j'ai aussi réussi à détendre mes jambes pour trotter à cru.

Je me suis sentie vraiment mieux!

Et voilà comment "plus c'est long, plus c'est bon" se fait voler la vedette par "les plus courtes sont les meilleures."

:D

Sur ce,

Je vais me trémousser de joie sur mon canapé. C'est bien mérité! (un peu de trombone pour fêter ça)



samedi 12 avril 2014

Aïe Ouille ! Mais Foyouyouïe*!

Résumé de cette nouvelle séance de mise en jambe!

Parce que bon, au delà de la mise en selle c'est surtout de mise en jambe dont j'ai besoin.


Alors me revoilà à pousser les épaules d' Amadeus, cette fois-ci sur ma propre selle (que j'ai récupérée  ) .


Et bien, j'aurais plusieurs mots pour traduire ce que ça  à donné, mais le premier qui me vient à l'esprit là, c'est "Mais aï-euh!". 


Enfin bon, du bon travail à mon avis, Amadeus commence à mieux comprendre ce que je lui demande, et grâce à A. j'essaie de garder mon sang froid.


Je réalise ce soir seulement qu'en réalité, si je galérais autant, c'était pour plusieurs raisons.


Petit un : Je chaussais définitivement trop long. Pensant que c'était mieux pour ma descente de jambe et pour être au contact avec mon poney. N'importe quoi. Je ne pouvais rien lui demander de cohérent, et il s'exécutait "mal", parce que je poussais mal. Maintenant qu'A. a rectifié ça, non seulement je me sens mieux en selle, au trot, au galop, mais en plus je dresse mieux. Bon. J'ai mal aux jambes, mais ça fait partie du jeu .


Petit deux: J'ai du mal à trouver le juste milieu. Parce que je décide de ne pas mettre de mors à Amadeus, je décide aussi d'être tout le temps rênes longues. Merci la gymnastique quand je demande à Poneychou de s'incurver.... Bref. J'ai mis du temps à le comprendre mais ce soir j'intègre que, oui, pour dresser, je peux monter rênes ajustées. Oh miracle! Amadeus semble un peu plus comprendre ce que je lui demande. Ca ne lui plaît pas du tout parce qu'il ne peut plus me trimballer où bon lui semble, mais il finira par coopérer. 


Petit trois: Euh... si bon allez, j'avoue tout. Je suis de mauvaise foi. Mais bon sang de bon soir de scrogneugneu! Il faut que j'arrête de perdre patience. C'est pas vrai ça! 


Après cette séance, nous avons répété un peu le carrousel mais ça mériterait que je sois un peu plus au point. ça viendra. 


Un fois la séance terminée, j'ai dessellé, déshabillé (comme je dis) demandé une révérence, puis fini!


Moralité! La douleur aux jambes me permet de savoir m'arrêter à temps! 


Je suis fière de poneychou, il a très bien travaillé, il commence à comprendre le départ au galop, il s'allège à la jambe, je l'aime.


Notre projet spectacle d'anniversaire du QG avance, le carrousel prend forme, et nous sommes en train de choisir la musique. 


J'aime cette asso. 

J'aime les gens qui la composent.
J'aime l'esprit. 

Bref, je kiffe ma race. Grave. (yeah).





*Fouyouyouïe, ça veut dire "super tip tp génial cool". Tu regardes pas assez les pub My Million, ignare.


dimanche 6 avril 2014

On prend les mêmes et on recommence!

Semaine riche en émotions (négatives pour commencer, Ouh! la vilaine!)

Petite séance de poussage d'épaule et de hanches à cheval, en selle.


Dans l'ensemble Amadeus répond plutôt bien, mais moi je suis pas la plus douée de la Terre pour demander ...


Bref, sur ces entrefaites A. a pris les commandes pour voir ce qu'il en était.


A priori, la conception de la selle que j'utilise ne m'aide pas trop. Les quartiers sont très longs et il est donc difficile d'obtenir le contact à la jambe.


Il faudra que j'essaie de rallonger mes étriers.


Du coup, en fin de semaine j'ai préféré travailler à pied et c'est C. qui a fini sur le dos de poneychou.


Au départ elle voulait essayer de monter à l'indienne, et elle y est arrivée ! 


Amadeus est trop chou, il n'a pas bougé.


Bref, on a fini par aller toutes les deux dans le rond de longe, parce qu'on a constaté qu'Amadeus n'avait pas le bouton "marche avant".


Je l'avais déjà remarqué mais je pensais que c'était surtout de ma faute, ou que ça viendrait avec le temps...


En fin de compte il s'est avéré que c'était bien un problème de marche avant.


Je n'ai tout simplement pas connecté de bouton. 


Les déplacements d'épaules ou de hanches il connaît parfaitement parce que j'ai travaillé ces codes à pied, au contact... Le fameux jeu du porc-épic! 



Mais la mise en avant, c'est une autre affaire! A pieds ça ne m'est pas venu à l'esprit d'essayer de lui inculquer qu'une légère pression des mollets signifiait " Amadeus, marche!"...  

Donc, C. sur son dos, moi au centre du rond de longe. 


C. donne une légère pression des mollets et si Amadeus ne se met pas aussitôt en avant, je pointe du doigt la direction désirée de façon très discrète. 


Au moindre petit signe de ma part, il se met en marche sans faire d'histoire. 


C'est incroyable ce qu'il peut être léger dans le travail à pied mais dur encore dans le travail monté.


Nous avons recommencé l'exercice plusieurs fois, jusqu'à obtenir qu'Amadeus se mette en avant sans mon aide. 


Dès qu'il a répondu aux jambes de C., nous avons tout stoppé. 


Je pense que c'est un bon début. En étant optimiste d'ici 2 ou 3 séances ça va le faire. 


❤️


Je l'aime fort ce poney chou d'amour. 


Je suis contente que d'autres cavalières le prennent en main. 


Il a besoin de personne plus expertes pour mûrir. 


La suite au prochain épisode .