jeudi 13 novembre 2014

Sans dessus dessous...

Aujourd'hui, séance d'ostéo pour Amadeus, qui a eu des difficultés à donner son postérieur gauche lors du dernier passage du pareur (très bon pareur, soit dit en passant, conseillé par Amélie Symphor, la podologue qui nous avait rendu visite cet été). 

Ce pareur c'est Sébastien Junqua. Vraiment très bien!

Bref, Amadeus rechigne à donner son postérieur gauche, et du coup, me revient en mémoire cette belle glissade sur la tranche que nous avions expérimentée ensemble il y a plusieurs mois.

Accaparée par mes problèmes personnels, je n'ai pas suffisamment prêté attention à lui, le pauvre.

Il n'avait pas vu de pareur depuis le label loisirs au mois de mai... 

Heureusement pour lui, Amadeus est un solide... D'après le pareur, il s'est très bien géré tout seul.

Ouf, je déculpabilise un peu.

Puis bon, cet après-midi, Catherine Laurent vient le voir et constate en effet qu'il y a un blocage côté gauche.

Mais surtout, un quelque chose qui va mal au niveau de la surrénale. (Je retransmets pèle mêle).

En fait, Amadeus a eu un très gros stress. Mais, selon l'ostéo, pas un stress de "ouh la la, je viens de me faire flipper là"... Un stress de "Je viens de risquer ma vie. J'ai eu peur de mourir". Littéralement.

J'étais, je suis toujours, choquée.

Et je repense avec effroi à ce jour où on s'est enlisés dans le sable ensemble...

Bon sang, à cause de moi il s'est vu mourir.... Et je l'ai vu, sans vouloir me l'avouer. Je l'ai compris au moment où il a arrêté de se battre et qu'il a posé sa tête sur le banc de sable en fermant les yeux.

Ce moment où il s'est résigné, où il s'est éteint... J'en ai les larmes qui montent, mais ce n'est pas le pire...

Le pire, c'est quand elle l'a testé ensuite aux Fleurs de Bach, et qu'il a réagi à l'une d'entre elle qui signifie, le deuil, le chagrin et la peine.

Le pire c'est quand elle s'est penchée vers lui avec bienveillance en lui disant "Hé ben bonhomme, ça sert à rien de vouloir prendre sur toi la peine de ta maîtresse, ça peut pas la soulager..."

J'ai regardé l'ostéo, et je l'ai prévenue, j'ai fondu en larmes.

Mon petit père, par ma faute il a ressenti tellement de peine, tellement de chagrin....

Il mérite tellement de joie et de douceur, je suis anéantie de me rendre compte à quel point nous sommes connectés, et à quel point cette connexion lui est nocive....

Mon poneychou.... 

Pardon de vivre mes émotions si pleinement, pardon de te transmettre ma peine avec tant de passion...

Merci de m'accepter encore, et surtout, merci de me faire encore confiance à ce point là....

Amadeus se sent grand sur son tas de cailloux!


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